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PRECIS DE MACRO-ECONOMIE

Contenu:

Ce cours est une révision des concepts fondamentaux de macro-économie. Avec le précis de micro-economie (principes des sciences économiques II), ceci représente le corps indispensable de la connaissance pour entreprendre des études universitaires dans le domaine des sciences sociales en général, et des cours professionnels en particulier. Le cœur du cours traite des politiques fiscales s'appliquant aux dépenses et aux impôts du gouvernement, et la politique monétaire affectant tous les placements et la valeur de la monnaie. L'accent est mis sur les reculs périodiques de la prospérité économique, et sur le choix d’outils politique pour les traiter. Les points de vue opposés des théoriques principales sont contrastés. Les premiers chapitres offrent des définitions fondamentales et des descriptions générales des procédés et des concepts économiques. Le dernier chapitre se rapporte à la croissance économique.

Objectifs:

Après avoir terminé ce cours, un étudiant devrait avoir une compréhension adéquate de ce qui suit

- le rôle du gouvernement et les limitations de l’efficacité de ses politiques

- les causes principales des interruptions de la prospérité économique

- quelles politiques correctives sont disponibles et comment elles ont été utilisées dans le passé

- dans quelle mesure les ralentissements économiques affectent chaque personne et chaque compagnie

- le rôle de l'argent, l'effet de l'inflation et les méthodes pour maintenir la valeur de l'argent

- l'importance des politiques monétaires pour chaque personne et compagnie

Organisation des chapitres:

Les matières sont classées de manière à pouvoir utiliser le contenu dans des cours d'université.

Chapitre 1: Introduction à la Science économique

Chapitre 2: Définition du problème économique

Chapitre 3: L’Offre et la Demande

Chapitre 4: Capitalisme Mixte

Chapitre 5: Comptabilité Du Revenu National

Chapitre 6: Cycle économique

Chapitre 7: Polémique Keynes et les Classiques

Chapitre 8: Théorie de Keynes

Chapitre 9: Politique Fiscale

Chapitre 10: Définition de l'Argent

Chapitre 11: Banque Centrale

Chapitre 12: Politique monétaire

Chapitre 13: Polémique Monétaire

Chapitre 14: Sous emploi ou Inflation

Chapitre 15: Croissance économique

La liste des chapitres apparaît toujours du côté gauche de l'écran de sorte qu'on puisse rapidement se déplacer d’un chapitre à un autre si nécessaire.

Conception de contenu:

Le cours est écrit pour une étude synoptique du sujet qui a été précédemment étudié. Le texte est constitué de comptes-rendus courts, mais chaque mot compte. Le contenu n'est pas conçu pour approcher ces thèmes pour la première fois: il peut être utilisé seulement comme un guide d'étude pour un cours d'initiation dans les sciences économiques qui doivent par ailleurs avoir été étudiées à l'aide d'un texte complet.

L'approche des études:

Normalement, le texte doit être lu en commençant par le premier chapitre et se déplaçant d'un chapitre à l'autre de manière à étudier chaque concept nouveau sur la base des concepts présentés dans les chapitres précédents. On est demandé instamment de prendre des notes soigneuses ainsi qu'il est expliqué dans recommandations d'étude.

Après la lecture du texte, l'étudiant est demandé instamment d'utiliser les exercices de révision à la fin de chaque chapitre. Ces exercices vérifient la connaissance de chaque concept du chapitre (avec la possibilité donnée à un étudiant de retourner directement au paragraphe du chapitre lorsqu'une réponse n'est pas correcte).

Évaluation:

La prise de l'examen global présent à la fin du cours devrait donner une bonne estimation des connaissances du contenu du cours de l'étudiant. Puisque ce contenu est fondamental pour toutes études dans le domaine des affaires une note de 70 réponses correctes sur 100 est le minimum absolu que n'importe quel étudiant devrait obtenir. Si on n'obtient pas près de cette note, il est recommandé vivement qu'un cours à texte intégral soit employé pour clarifier des concepts mal compris. Pour un cours universitaire complet, l'examen global présent sur ce site n'est pas suffisant pour une évaluation des connaissances d'étudiants: des devoirs écrits devraient être exigés.

On devrait noter que l'examen global ne permet pas de retourner au texte du chapitre. Bien que les questions et les réponses dans tous les tests soient randomisées pour éviter de mémoriser des réponses correctes (plutôt que de comprendre ces concepts fondamentaux), cet examen global est inférieur aux exercices de fin de chapitre pour réviser. L'examen global est seulement conçu pour une évaluation générale rapide. D'ailleurs, parce que la prise d'examen n'est pas surveillée et l'étudiant peut utiliser ses notes, la fiabilité des notes a certainement des limitations.

L'examen global peut être pris autant de fois qu'on le désire, et seulement le meilleur résultat compte. Néanmoins, il est conseillé de prendre l'examen global sérieusement si vous souhaitez utiliser ses résultats pour d'autres études, ainsi que par exemple si vous vous inscrivez dans un cours professionnel. La note reçue pour chaque cours apparaît dans l'archive publique des étudiants enregistrés.

Pour la composition des notes de cours voyez composition des notes

Immatriculation et inscription au cours sont recommandés:

Nous recommandons que vous vous immatriculez en tant qu'étudiant PEOI, et de vous inscrire dans des cours fondamentaux aussi bien que des cours professionnels si vous projetez d'étudier la teneur de ces cours. En vous immatriculant et inscrivant vous aurez deux résultats utiles principaux. D'abord, une fois que vous ouvrez votre dossier, le temps et la note reçue pour chaque chapitre seront enregistrés dans un cahier de note personnel vu seulement par vous et votre instructeur (si vous choisissez d'avoir un instructeur). Ce cahier de notes indiquera votre progrès dans le cours, et, au besoin, votre instructeur peut offrir des suggestions pour une amélioration. En second lieu, le résultat combiné de vos exercices et l'examen global seront écrits dans dossier public qui vous donne la possibilité d'utiliser cette note comme preuve de vos connaissances du contenu de ce cours.

Pour s'immatriculer complétez simplement le formulaire d'immatriculation. Il n'y a aucun frais. L'information est maintenue strictement confidentielle.

Pour s'inscrire à ce cours (si vous ne le sélectionniez pas quand vous vous êtes immatriculé la première fois), choisissez la macro-économie comme cours dans lequel vous voulez vous inscrire dans inscription.

Questions ou commentaires:

Vos commentaires, corrections et suggestions sont bienvenues par email à peoi.org, ou bien vous pouvez nous contacter directement.

Aller au Chapitre I : Introduction

 

Chapitre 1:

LA SCIENCE ÉCONOMIQUE

INTRODUCTION
Le but de ce chapitre est de comprendre la nature et l'objectif des sciences économiques. Nous étudierons la méthodologie. Il faut faire une distinction entre les sciences économiques positives (ou descriptives) et les sciences économiques normatives (ou politiques). Il existe plusieurs types d'approches économiques. Quelques écueils de l'analyse économique seront évoqués.

NATURE DES SCIENCES ÉCONOMIQUES
Les sciences économiques sont des sciences sociales qui se penchent sur le comportement humain dans les domaines de la consommation, de la production de biens et la prestation de services. Elles font le constat que les ressources productives sont limitées et que les désirs matériels humains ne peuvent être tous satisfaits. Elles visent à découvrir l'utilisation la plus efficace des ressources productives dans le but d'atteindre la satisfaction maximum des désirs matériels des hommes. Généralement, les sciences économiques examinent les problèmes du point de vue de la société.

MÉTHODOLOGIE
Les sciences économiques emploient des modèles. Les modèles sont des schémas simplifiés de la réalité qui reposent sur des généralisations et des simplifications. On propose d'abord une hypothèse. On confronte ensuite cette hypothèse à des données empiriques. Si elle se vérifie, on l'érige alors en théorie, en loi ou en principe. Certains modèles sont également employés pour faire des prévisions.

Les sciences économiques ont pour objet le bien-être matériel des personnes. Elles cherchent à expliquer pourquoi et comment il est atteint.

MODÈLES
Un modèle est un schéma simplifié du monde réel qui répond à diverses conventions, généralisations, simplifications et postulats. Les modèles sont employés dans les sciences économiques descriptives pour formuler des principes et dans les sciences économiques normatives pour proposer des politiques.

Généralement, les modèles schématisant un pays entier postulent que tous les employés sont semblables, que tous les biens produits le sont également, comme si on ne produisait qu'un seul bien. De même, les goûts sont supposés être tous identiques.

CETERIS PARIBUS
C'est l'axiome de base selon lequel rien ne change en dehors de ce que l'on étudie.

La loi de la demande établit une relation entre la quantité qu'un individu est disposé à acheter et son prix. Il faut généralement considérer que les revenus restent stables et que les goûts ne changent pas. Sans ce préalable, la quantité en question serait déterminée par l'évolution des revenus et des goûts et pas seulement par la fluctuation des prix.

SCIENCES ÉCONOMIQUES DESCRIPTIVES
Le but des sciences économiques descriptives ou positives est d'étudier ce qui est. On emploie des modèles pour ériger les théories, lois et principes qui peuvent décrire les relations entre les divers agents conomiques. Souvent ces relations sont énoncées en termes mathématiques et en utilisant des graphiques. Deux événements qui changent dans la même direction sont liés directement (et liés inversement, s'ils changent dans des directions opposées).

L'économiste, par exemple, tente de déterminer les facteurs qui expliquent pourquoi les entreprises souhaitent recruter de nouveaux employés. Cela peut correspondre, par exemple, à la nécessité de vendre plus de produits.

SCIENCES ÉCONOMIQUES NORMATIVES
Le but des sciences économiques normatives ou politiques est d'étudier ce qui devrait être. Les modèles servent à faire des prévisions. Ces dernières sont alors comparées aux objectifs généralement admis dans notre société (tel que le plein emploi, la liberté économique, la préservation des biens propres) sur la base de normes, de valeurs ou d'aspirations communes (comme le désir d'un niveau de vie plus élevé). De cette comparaison, on peut tirer des conclusions permettant de définir des politiques ou de recommander un ensemble d'actions.

Si l'économiste a établi que la hausse de la production conduit les entreprises à recruter de nouveaux employés, il peut, en cas de chômage, recommander aux dirigeants politiques des actions qui stimuleront les ventes.

OBJECTIFS ÉCONOMIQUES
Voici une liste des principaux objectifs économiques :
1) croissance économique,
2) stabilité du niveau des prix,
3) efficacité économique,
4) plein emploi,
5) balance commerciale équilibrée,
6) sécurité,
7) distribution équitable des produits, et
8) liberté économique.
Ces objectifs économiques ne sont pas acceptés de façon universelle, et leur degré d'importance peut changer considérablement d'une nation à une autre. En outre, les objectifs économiques ne sont pas toujours complémentaires. Ils peuvent également être en conflit les uns avec les autres, ou même s'exclure les uns les autres.

ERREUR DE COMPOSITION
Un des écueils de la pensée économique permet d'affirmer que ce qui est vrai pour un n'est pas nécessairement vrai pour tous

Un individu isolé peut trouver la solitude dans une forêt. Tandis que beaucoup d'individus qui recherchent la solitude dans la même forêt ne pourront jamais la trouver.

ERREUR POST HOC
L'erreur de post hoc est un exemple d'écueil fréquemment rencontré lorsqu'on essaye de résoudre des problèmes économiques. C'est le fait de croire qu'un évènement qui en précède d'autres en est nécessairement la cause, alors que ce n'est pas toujours le cas.

MACRO-ECONOMIE
La macro-économie est l'étude des relations économiques et des politiques qui s'appliquent à un pays entier.

Le chômage peut affecter chacun dans un pays dans une certaine mesure. Une autre préoccupation typique de la macro-économie est ce que l'ensemble des individus d'une nation veut acheter. Par exemple, ceci détermine ce que les entreprises devraient produire, et par conséquent, combien de personnes elles devraient employer.

MICRO-ECONOMIE
La micro-économie est l'étude des comportements dans les rapports économiques et des politiques économiques telles qu'elles s'appliquent aux différents acteurs (ménages et entreprises) dans une économie de marché.

La micro-économie s'intéresse à ce qu'un individu désire acheter ou à ce qu'une entreprise envisage de vendre. Une telle approche met en lumière la façon dont se forment les prix par exemple.

GRAPHIQUES
Les graphiques sont beaucoup utilisés dans les sciences économiques. Ils fournissent une représentation visuelle du rapport entre deux variables. La variable indépendante est généralement sur l'axe horizontal du graphique, alors que la variable dépendante est plus souvent sur l'axe vertical.

RAPPORT DIRECT
On observe un rapport direct (ou positif) quand deux variables changent simultanément dans la même direction. Quand deux variables sont directement liées, en lisant de gauche à droite la courbe est ascendante.

RAPPORT INVERSE
On observe un rapport inverse (ou négatif) quand deux variables changent simultanément dans des directions opposées. En lisant de gauche à droite, la courbe représentant le rapport inverse est descendante.

Test de révision

Devoirs

[Votre opinion compte pour nous. Posez vos questions et offrez vos remarques, critiques ou suggestions à: comments@peoi.org .]

 

 

Chapitre 2:

PROBLEMATIQUE ECONOMIQUE

INTRODUCTION
Le sujet de ce chapitre est celui de la problématique économique. Elle met en évidence l'utilisation efficace des ressources qui sont rares afin de satisfaire les besoins de la société qui sont illimités. On suppose que les besoins sont notoirement illimités. Les ressources, elles, ne le sont pas et sont répertoriées. La problématique économique est étudiée avec l'aide de la courbe des perspectives de production. Cette approche montre qu'il faut faire des choix et que la croissance économique dépend d'une utilisation efficace et d'une extension des ressources.

BESOINS ILLIMITES
Beaucoup de biens, auparavant considérés comme des produits de luxe, deviennent rapidement des produits courants. On constate ainsi que les besoins humains s'avèrent toujours croissants.

Les gens ne semblent jamais être satisfaits de ce qu'ils ont : il leur faut toujours plus. On pourrait interpréter cette attitude comme de l'avarice mais en fait, cela démontre simplement le désir de l'homme de chercher toujours une amélioration de sa condition.

PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE
Les produits dont les gens ne peuvent pas se passer sont des produits dits de première nécessité. Cela correspond à la nourriture de base, au logement, voire à des équipements comme les services urbains, par exemple.

A chacun correspond une panoplie différente de produits indispensables. L'eau, la nourriture et un toit viennent immédiatement à l'esprit. Pour une personne malade, un médicament peut également être de première nécessité.

RESSOURCES RARES
Les ressources sont d'origine humaine ou non. Les ressources humaines sont principalement constituées par le travail. Les ressources d'origine non humaine sont la terre et le capital.

Toutes les ressources sont limitées. L'encombrement des centres-villes illustre le manque et la rareté des espaces vacants par exemple. Le capital (ou moyens de production) est également difficile à obtenir parce que sa production exige du temps et une production antérieure. Le travail non plus n'est pas extensible à l'infini simplement parce que le temps qui lui est consacré ne l'est pas.

TRAVAIL
Le concept de travail comprend toutes ses formes. La plupart des tâches exigent des qualifications. On peut renforcer les compétences avec l'éducation, la formation professionnelle, la mobilité ou l'amélioration de la santé. C'est de l'accumulation de capital humain. La contrepartie ou le prix du travail est le salaire.

Toutes les formes de création humaine exigent attention et effort. On peut espérer que le travail rime avec plaisir pourtant c'est un concept à part entière. Il désigne autant celui qui tient le marteau piqueur ou le balai sur la chaussée que l'horloger ou le chanteur de charme.

TERRE
La terre est un don gratuit de la nature. Le concept de terre comprend le terrain lui-même mais aussi tout ce qu'on peut en extraire (minerais, bois, produits agricoles). Même si ce qui est sur terre est accessible à l'homme, la terre est une ressource définitivement limitée. La contrepartie ou prix pour l'utilisation de la terre est le loyer.

 

Il est parfois difficile de faire la distinction entre la terre elle-même et les ajouts ou améliorations qu'on lui a fait. Ces ajouts ou améliorations ne font pas partie de la terre, mais du capital. On peut même accroître la valeur de ces ajouts et améliorations parce qu'ils sont le fruit du travail. Sur une parcelle de terrain, on peut améliorer la qualité ou la densité des logements par exemple. Par contre, le terrain, lui, demeure, sans qu'on puisse en modifier la nature.

CAPITAL
Le capital désigne toutes les formes des moyens de production: usines, machines et équipement. Le capital peut être augmenté seulement en consacrant des ressources aux dépens des biens de consommation. En outre, sa production prend souvent du temps et engendre des dépenses importantes. La contrepartie ou prix pour l'utilisation du capital est l'intérêt.

Les machines d'une usine vont permettre la production de marchandises, les économistes les appellent le capital. Pour produire, il a fallu, en plus de l'usine et de ses machines, des matières premières, beaucoup de travail et des actifs. Mais l'usine et les machines ne sont pas consommées. Elles ont été accumulées pour permettre la production d'autres marchandises. Tandis que dans le langage commun, on confond le capital et l'accumulation des actifs monétaires, pour les économistes, c'est le capital physique qui compte.

TALENT D'ENTREPRENEUR
Le concept de talent d'entrepreneur désigne les capacités de propriétaire ainsi que ceux de gérant d'affaires pour assembler toutes les ressources nécessaires pour la fabrication de marchandises et la prestation de services. La contrepartie du talent d'entrepreneur est le bénéfice.

Les Etats-Unis ont la chance d'avoir une grande population d'entrepreneurs. Approximativement un demi-million d'entreprises sont créées chaque année. Malheureusement, la grande majorité échoue la première année. En effet, un jeune entrepreneur prend un grand risque. Mais celui qui réussit peut un jour posséder une société importante.

COURBE DES PERSPECTIVES DE PRODUCTION
La courbe des perspectives de production représente toutes les combinaisons de deux marchandises qu'un pays peut produire. La courbe est concave (vue de l'origine) en raison de la loi des coûts croissants. La courbe constitue une ligne de démarcation : au dessus de la courbe la production n'est pas réalisable, tandis qu'en dessous elle est inefficace.

Graphique G-MAC2.1

 

Une statistique utile calculée par le département du commerce américain est le taux d'utilisation de la capacité des usines. Cette statistique donne la proportion de capacité productive qui est utilisée, et, par conséquent, la proportion laissée inutilisée. Ces chiffres ne peuvent être obtenus qu'après une estimation du potentiel de production de la nation. C'est une des visées théoriques de la courbe des perspectives de production.

LOI DES COUTS CROISSANTS
Si un pays essaye d'augmenter la production d'un produit, il devra renoncer à une quantité toujours croissante d'un autre produit parce que les ressources ne sont pas également productives dans différentes productions. En raison de ce coût croissant, la courbe est concave (vue de l'origine). Ceci impose un choix difficile à chaque société pour choisir la combinaison de marchandises qui correspond le mieux aux goûts des consommateurs.

Les ressources ne sont pas également productives dans différents types de productions. Elles tendent à être spécialisées. Cela est vrai en particulier pour les employés qui sont normalement plus productifs lorsqu'ils utilisent leurs meilleures qualifications. Si une nation essayait d'augmenter la production d'un produit en assignant des employés à des travaux pour lesquels ils sont peu qualifiés, le rendement total diminuerait. Cette règle est établie par la loi des coûts d'opportunité croissants.

EFFICACITE
Tous les points placés au dessous de la courbe des perspectives de production correspondent à des situations de sous-emploi des ressources. Un des buts de la science économique devrait être d'éviter de telles situations de manière à permettre une production et une consommation potentielles maximum.

Un taux d'utilisation de la capacité des usines très bas met en lumière une situation où la nation n'est pas efficace en utilisant sa capacité productive. En fait, ceci se produit pendant des périodes de ralentissement économique : par exemple, pendant la grande dépression des années 30. Le gouvernement doit alors prendre des mesures nécessaires.

CROISSANCE ECONOMIQUE
Les points placés au dessus de la courbe des perspectives de production correspondent à des situations où la production n'est pas possible sans expansion des ressources disponibles. Ceci exige que quelques ressources soient dirigées vers la production de biens d'équipement (sacrifiant de ce fait quelques biens de consommation). En outre, le progrès technologique est souvent indispensable à une amélioration de l'utilisation des ressources existantes.

Graphique G-MAC2.2

 

Une étude entreprise par Edward Denison a démontré que l'évolution de l'économie américaine est attribuable à une croissance des facteurs de production (travail et capital en particulier), cependant la plus grande proportion de l'évolution a été produite par une augmentation de la productivité.

Test de révision

Devoirs

 

Publié dans macroeconomie

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